Chez les chevaliers noirs

Nombre de messages : 2559 Date d'inscription : 19/02/2007

Le soleil était levé depuis peu. Argawaen avait bien dormi la nuit dernière. On avait servit un copieux petit déjeuner pour lui et son invitée. Après avoir bien mangé, il avait conduit la dame dans l'armurerie de la forteresse lui disant qu'elle pouvait prendre tout ce qu'elle désirait, du moins si ellle désirait quelque chose.

Il avait revêtu sa traditionnelle armure noire mat. Pris sa dague et son épée. Puis s'était recouvert d'une cape. Une fois qu'ils furent prêts, il l'amena dans l'écurie et la laissa à nouveau choisir le cheval de son choix. L'ombre monta sur son étalon noir et ils partirent au trot. Jusque sur la petite colline qu'il avait indiquée à dame Mirelen pour les rejoindre.

Arrivés à son sommet ils arreterent les bêtes.

N'est-ce pas la une magnifique journée pour une chevauchée lady? Avec un temps pareil, nous devrions être au camp pour le repas du soir.

Il se hissa sur ses étriers pour voir si dame 'irelen arrivait.

Nous ne serons alors qu'à quelques cirfeux de la ville de villtas. Nous prendrons une bonne nuit de sommeil et y donnerons l'assault des le lendemain.

Il souriait et était manifestement de bonne humeur.

Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 28/06/2007

Anqualë fut impressionnée quand la veille elle decouvrit la demeure du seigneur.
Elle avait, malgré une certaine mefiance pour son hote, pu se reposer calmement.
Le repas proposé, au petit matin, fut somptueux, et avec grand appetit, elle devora tout ce qui passait a sa portée.. il faut dire que le voyage avait été long jusqu'a l'auberge, et qu'on y, visiblement, n'oubliais pas l'alcool, mais plutot les repas !

L'homme l'emmenant jusqu'a l'armurerie n'avait visiblement pas idée des defenses qu'elle possedait elle meme.
Anqualë baissa les yeux et sourit

Je ne sais si celà sera necessaire...

Elle apercu une magnifique épée et la decrocha

Cependant...

La soupesant, elle esseya quelques mouvement pour voir si elle lui convenait.
Elle la remis dans son fourreau et l'attacha à sa ceinture, en prevision d'un quelquonque besoin, qu'elle esperait ne pas voir.
Anqualë revetit son ample cape, capuchonna sa tete et leva les yeux vers le seigneur, attendant qu'il la mena à l'ecurie

Le seigneur avait sans conteste un gout pour les animaux vifs à couleur sombre.
Elle choisi un beau chevak gris foncé, et suivi Argawaen vers le lieu de rendez vous.

Une fois arretés, elle laissait l'homme parler seul, la discussion n'etant pas toujours son fort, se contentant elle meme d'attendre les compagnons

Le coq avait chanté, mais déjà elle était levée et se préparait à rejoindre le Chef des Ombres et son invitée.
Encore une fois, elle n'avait que peu dormi.
Ses nuits qui autrefois étaient baignées des larmes qu'elle versait pour Benn étaient maintenant ponctuées de cauchemards.
Toutes ces vies humaines qu'elle avait ravies sous la lame affûtée de son sabre.
Toutes ces têtes coupées et ces yeux vitreux qui ne cessaient de la fixer pour l'éternité.

Elle avait prit l'habitude de s'isoler dans un coin reculé de son subconscient lors de ses guerres et ne se souvenait donc pas de ses batailles. Mais la nuit c'était autre chose.
Ces horreurs dont ses yeux étaient témoins et qu'elle se refusait à voir, elles revenaient la hanter pendant son sommeil. Et elle s'éveillait souvent d'elle même, alertée par ses propres cris.

Après s'être copieusement aspergé le visage d'eau afin de détendre ses traits légèrement tirés après cette dernière nuit, aussi mouvementée que les autres, elle avait enfilé sa tenue de combat: Une combinaison noire, moulante, qui lui permettait de se mouvoir avec plus d'aisance qu'une robe.
Ensuite, elle avait noué ses cheveux d'un ruban de velour noir et avait fixé le sabre aux couleurs dorés à sa ceinture. Puis elle s'était recouverte d'une cape sombre et s'était rendu à l'écurie chercher sa jumenk.

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La colline était en vue, moins d'un quart de cirfeu et elle y serait.
Elle appercevait nettement au loin Argawaen, a demi soulevé sur sa monture, qui scrutait l'horizon et à ses cotés, Dame Anqualë, leur visiteuse.
Elle ne pressa pourtant pas l'allure de sa jumenk, prenant tout son temps pour rejoindre ses alliés de la journée, en guise de protestation contre les ordres du Chef des Ombres.
Elle ne se sentait pas le droit à la parole du à son contrat obligé, mais elle se contentait parfois de provoquer le mercenaire dans le vain espoir qu'excédé, il l'a libère de son engagement.

Nombre de messages : 2559 Date d'inscription : 19/02/2007

Argawaen vit enfin arriver mirelen. IL attendit qu'elle est est rejoint.

A vous voila enfin nous pourrons donc nous mettre en chemin.

On pouvais entendre au son de sa voix qu'il était heureux. Il regarda dame mirelen dont le visage était sombre et même triste.

Allons mir, nous allons faire une belle balade a chevak et ses une journée magnifique quoi demandé de plus?

Il souriait de plus belle et regarda dame anquale.

ALors en route, nous avons du chemin à faire, mais nous serons très certainement arriver au camp avant la nuit. Deplus un bon repas chaud nous y attendras.

Il fit trouner sa monture et la fit avancé au pas.

Allons y gentes demoiselle.

Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 28/06/2007

Anqualë carressait sa monture en attendant les compagnons, lorqu'elle vit la Dame s'approcher lentement.

Elle la salua d'un signe de tete, comme à son habitude et ecouta, d'une oreille qui paraissait distraite mais qui n'en etait pas moins, les dires du Seigneur.
L'humeur de l'homme etait surement due à la bataille qui s'annoncait...

Tressant les crins de l'animal, elle tourna legerement la tete vers la Dame.
Elle la regarda quelques instants, puis, sur la demande d'Argawaen, talonna sa monture et suivi le seigneur.

Nombre de messages : 2559 Date d'inscription : 19/02/2007

Alors qu'il chevauchait depuis quelque heures déja, argawaen d'abord joyeux avait discuté avec entrain. Mais comme les dames semblais peux encline à lui répondre. IL avait fini par s'enfermer dans son silence. Jusqu'à ce que le soleil soit a son point le plus haut dans le ciel. Ils arrivaient à la fin des terres des ombres.

Il fit donc faire halte à sa monture. Puis se retourna vers les deux dames qui l'accompagnait.

Ici ce termine notre territoire, je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai un peu faim. Je vous propose de nous reposer ici et de caser la croute. Puis nous ferons l'autre moitié du trajet jusqu'au camp après est-ce que ça vous vas?

On entendait le doux murmure d'un petit ruisseau qui coulais non loin de la. Argawean attendit quelque seconde la réponse des dames.

Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 28/06/2007

Sans attendre de reponse de Dame Mirelen, elle sauta de son chevak.
Il etait temps pour elle de se degourdir les jambes.
Anqualë etait plus habituée à la marche qu'a l'equitation, meme si sa belle monture lui convenait.
Elle s'etira de tout son long et fit quelques pas en avant, scrutant l'horizon.

Qu'avons nous à dejeuner ?

Elle qui s'était bien appliqué à prendre son temps pour énerver son Chef, fut bien déçue lorsqu'elle constatât l'humeur de ce dernier. Il ne semblait même pas avoir remarqué les efforts qu'elle mettait à retarder cette guerre.

Dès qu'elle les eut rejoint, il donna le signal du départ.
Au début du voyage, Mirelen maintenait sa jumenk au même rythme que celle de ses compagnons, mais bien vite le babillage et la bonne humeur de son Chef l'exaspéra et elle se laisser dépasser, préférant suivre derrière et admirer le paysage.
Les terres de la Confrérie étaient assurément très riche et les paysages y étaient magnifiques.
Toutefois, ses pensées étaient tournées vers son Chef.
Comment pouvait-on afficher une mine si réjouie en s'en allant en guerre.
Cela lui semblait monstrueux de se réjouir de la mort de centaines de personnes, soldat et villageois inclus.

Ils finirent par faire halte.
La jeune femme pris une sorte de sacoche, fixée à la selle de sa monture, et sorti quelques victuailles préparées par le cuisinier le matin même. Celui-ci avait eu la prévenance de leur préparer un petit en cas, avec quelques restants trouvé en cuisine: du pain et un morceau de sanglimouth rôti au gratzsh, accompagné d'une bouteille d'alcool et de fromages.

Après avoir posé le sac sur une pierre plate, au centre de la petit clairière où ils faisaient halte, puis, l'estomac toujours barbouillé avant d'aller combattre, elle déclina l'offre de se joindre à eux pour le repas et préféra aller se reposer un peu près du ruisseau où elle amena son chevak afin que celui-ci puisse s'abreuver.

Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 28/06/2007

La jeune femme regarda Dame Mirelen leur servir le repas et s'eloigner.
Se disant qu'il y avait un temps pour tout.... ou du moins presque tout, elle s'assit pres de la pierre sur laquelle etait posée la nourriture et rompi un morceau de pain, qu'elle donna au seigneur avant de s'en servir un pour elle meme. Preferant le fromage au sanglimouth, elle se contenta d'un morceau et ouvrant une bouteille d'alcool, la tendit au seigneur pour qu'il en bu le premier, ce qui etait la moindre des politesses.

Regardant Mirelen qui, plus loin faisait petre sa bete, elle questionna le seigneur

Loin de moi l'idée de me meler de vos histoires, mais... un contrat n'est il pas sensé s'appliqué à celui qui le signe ?
Peut etre que la coutume veux que chez les Ombres, les contrats soient honorés tant qu'ils ne sont pas payés.. la mort n'est donc pas un prix acceptable pour les Ombres... si je comprend bien...

En prononcant ces mots, elle regarda l'homme dont le visage semblait s'assombrir.
La jeune femme se tut, sans attendre de reponses, croquant dans son morceau de pain, et regardant au loin.

Nombre de messages : 2559 Date d'inscription : 19/02/2007

Argawaen, regarda Mir s'éloigner d'eux en hochant la tête. Il faudrait qu'elle apprenne un jour....

Anquale lui tendit un morceau de pain, il la remercia et prit une portion de sanglimouth. Il mangea doucement et écouta soigneusement ce que lui disait cette dernière sans perde du coin de l'oeil dame Mirelen.

Pardons vous dites?

Un contrat engage en effet la personne qui le signe, lui et tous ceux dont l'honneur leur dicte qu'ils sont considérés. Jusqu'à ce qu'il soit accomplit. Rien de plus rien de moins.

Prennant une gorgée.

Cette boisson est exellente ne touvez-vous pas.

Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 28/06/2007

Anqualë fixai l'horizon, machonnant son morceau de pain
Elle tourna legerement le regard vers le seigneur suite à ses explications

je vois... dit elle

Elle regarda le liquide dans la bouteille que tenait le seigneur et tendit la main pour s'en saisir, comprenant que l'homme voulait somme toute couper court à cette conversation
La jeune femme bu une gorgée afin d'en evaluer le bouquet

et bien... il n'est pas mauvais oui...

Des souvenirs du passé ressurgir alors. Elle les chassa bien vite et se leva.

Peut etre devrions nous y aller seigneur.. la route est longue semble t'il.