Je viens à peine d'arriver et les choses tournent au vinaigre. Ahhh, ces mercenaires... ils auraient pu attendre quelques instants avant d'arriver. M'enfin, peu importe. N'empêche que c'est une bonne façon de souhaiter la bienvenue...
Je fais un signe à ceux qui sont près de ma table, puis me lève. Je me retourne vers ce Mercenaire. Il est grand, costaud, massif. Cependant, ça ne m'impressionne pas. Je lui souris. Non pas que j'ai vu pire, mais parce que c'est à moi à l'impressionner. Il verra que pour un moine, je sais me défendre.
Je soulève le pan de ma bure doucement. Une dague acérée est accrochée en dessous. Je la soulève, détachant le fourreau. Une autre dague descend le long de mon bras, recouvert de mon vêtement. On peut apercevoir l'extrémité de mon poignard près de ma main. J'empoigne alors le manche, solidement.
Je fais un pas en avant, un pas vers lui. Je me place, près au combat, le regardant dans les yeux. J'espère qu'il est prêt, car moi je le suis.