Avant l'attaque la picole...

Arthur entra dans ces lieux vide et froid. Personne a l'horizon. Pas de tenancier.
Il hurla:
-Argawaen, ou es tu?
Il avait besoin de pouvoir acceder a la salle de son alliance pour prendre quelques caisses de vinasse avant le combat. Le monde est nouveau mais l'instinct guerrier non...

edit Pour quoi tu vien pas nous rejoindre dans l'autre sujet mon vieux

Une homme poussa la porte de l'auberge et à peine arrivé, se mit à crier. Selon toute vraisemblance, il semblait être à la recherche d'Argawaen.
Affairée derrière le comptoir à ranger quelques bouteilles au frais, il ne l'avait sans aucun doute pas aperçue.

Elle sortie de derrière le comptoir et se dirigea lentement vers le nouveau venu.

Bonjour, bienvenue à la Confrérie de l'Ombre. je suis Mirelen.
J'ai cru comprendre que vous étiez à la recherche du Seigneur Argawaen ?
Il ne devrait pas tarder selon moi, mais peut-être voudriez-vous boire quelque chose en attendant son arrivée?

Arthur regarda la jeune femme a la chevelure flamboyante.

- En compagnie d'une si belle femme que vous, ça serait un sacrilège de refuser...Je boierai donc la meme chose que vous.

Arthur n'aurait pas cru qu'en entrant dans ces lieux qu'il ferait une si agreable rencontre.

-Il y a fort peu de monde aujourd'hui, m'autoriserez vous a trinquer a vos cotés?

Tout de suite, l'homme baissa la voix, cessant de crier et elle lui en fut reconnaissante. Depuis quelques jours de nouveaux mercenaires se joignaient à la Confrérie et tout était prétexte à la bagarre, créant une atmosphère de débit de bas quartier, dans l'auberge.

Elle éluda le compliment, faisant comme si elle n'avait pas entendu, mais un léger sourire glissa sur ses fines lèvres lorsqu'il lui dit boire la même chose qu'elle.

Bien que je puisse me tromper, vous ne me semblez pas être le genre à boire du kahla'fé. Vous ne prendriez pas plutôt un breuvage plus.. corsé?

A son invitation, elle soupira légèrement.
Elle fut sur le point de lui répondre non, qu'elle ne désirait aucune compagnie, mais elle se ravisa. Elle se devait de rester courtoise et polie, c'est ainsi qu'on l'avait éduquée.

Vous êtes le bienvenue. Vous pouvez, si vous le désirez vous installez au bar, j'ai encore à y faire derrière.

La jeune femme avait sourit mais s'etait senti génée. Etrange...Elle a du connaitre des deboires. Quel dommage, le monde est si beau... Enfin il n'a pas a la juger. Toutefois, il allait essayer de lui forcer un peu la main sans etre nullement offensant:

-Mademoiselle, je prendrais la meme chose que vous meme si c'est du kahla'fé. Mais je ne boierais que si vous acceptez de me tenir compagnie. Je serais le plus sympathique de vos clients. Alors c'est d'accord?

Elle s'en retournait vers le bar, mais la réponse du renaissant l'arrêta dans son élan.
Elle soupira de nouveau et ferma les yeux un instant.
"En voilà un qu'il est têtu."
L'expérience lui avait apprise que les Dames et les Seigneurs fuyaient les gens malheureux, ils étaient portés vers les bons vivants.

Et bien soit, elle lui tiendrait compagnie, mais ce pauvre homme se rendrait vite compte qu'elle n'avait absolument rien à lui offrir.

Elle se retourna et planta ses yeux verts dans ceux du renaissant.

Très bien, monsieur ... ?
Installez-vous, je nous prépare à chacun une tasse de kaha'fé et je vous rejoint.

- Arthur, mais pas de monsieur, juste Arthur. Alors dites moi, qu'est ce qui vous rend si triste?

Elle prépara le breuvage chaud, puis le versa dans deux tasses qu'elle posa sur un plateau avec du sucre et du lait. Elle aurait presque rit tellement la situation lui apparaissait cocasse.
Pour un peu elle se serait cru dans le salon de sa mère, alors que toutes deux prenaient le thé, en après midi.

Elle revint auprès du Seigneur, posa le plateau sur la table et le laissa se servir avant de prendre sa propre tasse.

La discussion ne tarda pas, Arthur, puisque tel était son nom, lui posa une question franche et directe auquelle elle ne s'attendait pas du tout, de la part d'un seigneur qu'elle ne connaissait pas quelques minutes auparavent.
Elle manqua de s'étouffer avec la gorgée qu'elle avait en bouche et fini d'avaler péniblement le breuvage qui lui brula la gorge.

Je vois que vous n'êtes pas le genre de seigneur à passer par quatre chemins lorsque vous avez quelques chose à dire.

Je suis triste, tout simplement parce que le destin en a voulu ainsi.
Je ne me plains pas de mon sort, je l'accepte comme il vient.

Elle leva son doux visage et regarda l'homme. Une prière muette, implorante, se lisait dans ses yeux. Il lui peinait reellement d'aborder ce sujet.

Mais ne parlons pas de ca, s'il vous plais
Vous cherchiez le seigneur Argawaen, vous êtes aussi un mercenaire fraichement recruté?

-pas toutafait non. c'est une histoire compliqué. Disont qu'Argawaen sommes des alliés de toujours. Qu'importe le lieu et le temps, lorsque le besoin de l'un se fait sentir, l'autre arrive. Et en ce temps ou tout est remis en cause en ce bas monde, la vigilence m'a poussé a revenir sur les terres de mon ami et de m'installer quelques temps dans les quartiers qui sont reservés aux miens: les Renaissants de l'Apocalypse.

Arthur s'aperçu que sa cuillière ne tenait pas dans kaha'fé.... burrkkk.

-Et vous jeune fille, que faites vous donc la?

Je fais partie de la Confrérie.
Je suis l'un de ses nouveaux mercenaires, même si j'en conviens, cela peut paraitre invraissemblable.

Je devrais d'ailleurs avoir mes premiers cours d'armes sous peu.
Une lueur d'appréhension passa dans son regard a cette affirmation.

Sinon, j'essai d'occuper mes temps libres en assurant le service à l'auberge. J'ai encore fort à apprendre dans ces deux domaines, mais j'espère bien satisfaire aux volontés de notre chef.

Arthur vit la nuit tomber, il devait partir car il tenait lui meme une auberge depuis peu.

-Je m'excuse mais je dois partir. Passez a notre auberge quand vous le souhaiterez, vous y serez la bienvenue et vos consommations seront pour moi.