Ola la compagnie !

Avec la dame à son bras et conversant sur le chemin sur le temps probable du présent, du futur et du demain, Delduwath se présenta face à l'auberge.

Il fit un peu la moue voyant dans quel état les Ombres avaient laissé l'établissement depuis son départ. Il lâcha la dame et s'avança vers la porte.
Elle ne semblait tenir que sur..... elle s'écroula aussitôt que Del y posa une main. Un nuage de poussière le fit éternuer.

Remit de ses émotions, il se tourna vers la dame.

Attendez ici ! Je reviens de suite.

il s'aventura prudemment dans l'établissement. La pénombre y régnait et les aracneides y étaient roi et reine. Des toiles d'araignées s'agitaient joyeusement entre les tables et les chaises. Des bouteilles vides jonchaient le sol et des débris de verres crissaient sous ses pas. Au fond de la salle, quelques bout de bois témoignaient encore des luttes et bagarres qui avaient marqué l'histoire de l'établissement. Un vestige en particulier le fit sourire. Il se remémora avec allégresse la chaise cassée sur la tête d'Argawaen.

Il se pointa au bar et fureta dans les bouteilles. Il en dénicha une, pas encore entamée. De la vodkha apparemment. Il essuya deux verres.

Puis il ressortit brandissant triomphalement son trésor.

Voilà, nous serons mieux dehors. Venez !

Il indiqua à la dame les deux chaises qui trônaient devant l'auberge, sous l'avant toit.

Le chemin de l'ambassade à la taverne fut fort agréable en compagnie de Delduwath... Arrivés devant ce qui semblait être une taverne dans d'anciens temps, la porte s'écroula au simple contact du seigneur. Il entra, laissant Mae sur le pas de ce qui restait de cette porte. Ressortant peu de temps après avec une bouteille et deux verre, ils s'installèrent sur deux chaises que lui présenta l'homme.

- Et bien, cette taverne semble avoir une longue histoire ! Ou alors, personne n'y est passé depuis fort longtemps... Que me proposez-vous ? J'espère que vous n'allez pas essayé à nouveau de m'enivrer !

L'avant toit leur faisait un peu d'ombre en ce jour ensoleillé. L'air y était doux. Mae pouvait admirer les plaines verdoyantes qui entouraient cet endroit, et le ciel offrait un bleu presque identique à celui de ses yeux.

- Vos plaines sont vraiment splendides ! Hathaldir m'avait parlé de paysages magnifiques, je vois qu'il n'exagérait pas. Et vous, avez-vous fini par assainir vos marais ? Il me semble que vous vous faisiez attaquer par d'énormes moustiques ! lui dit-elle en imitant le geste qu'il avait fait lors de leur dernière entrevue pour montrer le gigantisme de ces insectes.

Les chaises étaient confortable. Deux chaises à bascules. Il posa les deux verres sur la table. Il les remplit et en tendit un à dame Maellelian. Il ébaucha un sourire.

Je suis désolé mais c'est tout ce que j'ai trouvé. Faites attention, c'est limpide comme de l'eau mais cet habit cache les chaleurs de l'enfer !

Il s'adossa et la chaise commença à amorcer un léger va et vient. Il posa ses lèvres sur le rebord du verre et laissa le liquide enflammer ses lèvres, puis d'un trait il vida son verre.

L'astre jour suivaient la route du couchant. Il ferma les yeux. Des rayons lui caressaient les joues. Il se détendit en sentant le feu qui prenait possession de son corps. Quand il ouvrit les yeux, il surprit une ombre à une des fenêtre de la bâtisse d'en face. La fenêtre du bureau du seigneur Argawaen.

Il sourit et se tourna vers dame MAellelian.

En effet, nos contrées sont magnifiques. Nous choisissons nos terres chez les seigneurs les plus raffinés.

Il rit puis poursuivit en faisant un vague mouvement, comme s'il chassait un insecte..
Mes marais sont presque assainis. Mais je laisse terminer cela à mes citoyens. Ce n'est pas un travail pour moi.... Les horreurs de la nature que je vous ai citées disparaîtront avec l'assèchement.

Il s'interrompit. Un de ses subordonnés venait de se présenter. Il lui tendit un feuillet. Delduwath le parcourut rapidement. Son visage respirait la joie de vivre. Il congédia son sous fifre et se tourna vers dame Maellelian.

J'ai apparemment de nouvelles terres, tout aussi belles. Cela ne serait être autrement venant de vous.

Le seigneur Delduwath les servit tout en mettant en garde Maellelian sur la boisson qu'il avait trouvée. Elle s'installa confortablement sur sa chaise et porta le verre à ses lèvres. La forte odeur alcoolisée la fit suffoquer, mais elle reconnu immédiatement le breuvage, le même qu'elle avait offert à celui qui avait tenté de l'enlever...

- En effet, "les chaleurs de l'enfer", ce n'est pas exagéré ! dit-elle en souriant.

Elle en prit une goutte qui eu l'effet promis... Pendant que le seigneur se relaxait, Mae jeta un œil autour d'elle, observant les lieux. Elle aperçu une ombre dans un bâtiment derrière elle mais ne pouvait distinguer de qui il s’agissait. Pourvu que ce ne soit pas les seigneurs Argawaen ou Hathaldir ! Leur dernière visite sur les terres de l’Aile Noire fut assez mouvementée…

Un messager vint apporter des nouvelles du front. Delduwath venait de lui prendre des terres.

- J'espère que vous en prendrez soin, jusqu'à ce que je les récupère... Par contre, le seigneur Nosfératu ne doit pas être aussi heureux que vous, je pense qu’il a encore raté son coup !

Elle profita de la présence du messager pour lui confier un pli à son tour.

- Vous voudrez bien remettre ce pli au seigneur Dreky. Elle glissa une bourse dans la main du subordonné de son hôte.

La nuit commençait à tomber, les ombres grandissaient, les visages se voilaient.

- Peut-être avez-vous vu de quoi nous éclairer dans ce qui était une taverne…

Le mot "seigneur" collé au nom de Nosferatu le fit réflechir. Etrange comme quelques mots suffisent à édulcorer la réalité. Nosfé, car lui l'appelait Nosfé, était un homme sanguinaire, comme son nom le laissait deviner d'ailleurs.

Je ne m'inquiète pas pour Nosfé. Il sourit mentalement. Son tour viendra. Mais je ne sais si vos citoyens y gagneront au change.

Il laissa dame Maellelian remettre un pli au messager. Il en profita pour se resservir un verre et compléter celui de Maellelian ( ).
il nota au passage que la dame avait mentionné le nom du seigneur Dreky. Drôle de destin que celui d'Acropolis. Un membre dans chaque camp, prêt à s'entredéchirer. Il se demandait ce qu'il devenait dans l'affaire.

La question de dame Maellelian le tira de sa rêverie.
Non en fait, je n'ai même pas chercher. Je vais voir.... ne bougez pas !

Il se leva et se dirigea vers l'entrée de la taverne et enjamba les débris de ce qui fut une porte.

Il trouva ce qu'il cherchait dans l'arrière boutique, dans ce qui avait fait office de cuisine. L'empreinte de dame Mirelen était encore visible. Les assiettes et verres propres, maintenant recouverts de poussière, trônaient ironiquement, magnifiquement ordonnancés, sur les étagères.

Il revint bientôt avec une réserve de cirfeux et se rendit compte qu'il manquait l'essentiel.

Aie.. je n'ai pas trouvé de feu ou de pierre à feu !

Tout en disant cela, il scruta le ciel. L'astre jour, qui se couchait, illuminait de rose l'astre nuit qui lui se levait, telle une boule orange, au dessus de l'horizon. Le spectacle était magnifique. Le temps changeait de main.

Mais la lune est pleine ce soir... et je pense que sa présence illuminera nos âmes.

Tout en disant ces derniers mots, il se rassit, posa les cirfeux sur la table et prit son verre, avec un air mélancolique.

Argawaen fermait ces livres car la noirceurs tombait déja. Il rangea tout en lieux sur, pris ca cape et son épée et sortie du bureau. IL pris bien soin de vérouiller les veuille sérure d'acier qui mantenait en place les deux lourde portes de bois et descendit l'escalier qui craquait sous son poids.

De part la fenetre, il avait vu en fin d'apres midi que deux personnes c'était vautrer devant l,auberge désafecté. une fois dans la rue il contourna donc son bureau. Puis il arriva derriere l'auberge, il fit glisser la porte arrière avec soin. Traversa les cuisine et se dirigea vers la porte principale.

Des voi parvien jusqu'a c'est oreilles. Il reconnu sans peine Delduwath et se qu'il entendait le bourgue fessait du charme a une dame. IL ne pu s'empêcher de sourire et se dit en lui même. " Je le laisse courtiser seul, ou je vais réduire ses chance un peu... Allez pourquoi pas, comme au bon vieux temps"

Il se glissa doucement par la porte laisser ouverte, d'un même geste il gratta une allumette et la tendit a coté de la tete de delduwath.

Et bien on a réclamer du feux je crois?

Pendant qu'il lui expliquait que Nosfératu finirait bien par conquérir quelques unes des terres de la jeune femme, le seigneur Delduwath compléta son verre. Elle commença à lever la main pour lui indiquer qu'elle ne souhaitait pas d'avantage de ce breuvage mais il fut plus prompt à la servir.

- Chercheriez-vous à m'enivrer ? dit-elle en souriant.

Lors de sa visite chez les ailés, il avait bien fait une tentative mais avait fini par être soul, tout au moins éméché, avant d'y parvenir.

Puis le seigneur retourna dans le bâtiment qui avait abrité une taverne afin d'y trouver quelque chose pour les éclairer, la laissant seule une nouvelle fois. Il ressorti avec une belle quantité de cirfeux mais rien pour les allumer ! Cependant, comme il lui fit justement remarquer, l'éclat de la lune suffisait à faire fuir la pénombre.

A l'évocation de cet astre Maellelian pu remarquer un changement dans le regard du seigneur Delduwath. Ses yeux semblaient se perdre au fil de ses pensées. Une nuit, les étoiles, une taverne et sa porte cachée… Il était si loin le temps ou elle était heureuse ! Elle se leva et fit quelques pas avant que la tristesse ne l'envahisse.

- Vous me semblez songeur mon cher. Quelques élans du passé ?

A ces mots, un énergumène fit son apparition par la porte fracassée avec une allumette à la main. Elle reconnu immédiatement celui qui avait tenté de l'enlever sur ses propres terres, recula d'un pas, posa la main sur sa dague, prête à dégainer au moindre faux pas.

La fille fit quelque mouvent brusque et mis la main sur sa dague. Argawaen sourit.

Je suis bien désoler de vous avoir fait peur madame, mais je pensais qu'un peu de lumière aurais l'effet contraire.

l'allumette se consumait rapidement pendant ce temps. Il reposa le regard sur delduwath.

Et bien on dirais que tu tes trouver une compagne quelque peu nerveuse mon cher, ou alors qui a un certain piquant.

Il rit.

Ses pensées allaient vers dame Nienor dont il n'avait plus de nouvelles depuis bien des cycles. Que devenait-elle et pourquoi ce silence. Etait-il fautif ?

La question de dame Maellelian ne le sortit de sa rêverie. Il fit la moue et haussa les épaules. Pour seule réponse il vida son verre qu'il posa sur la table.

Quand il releva la tête, ses yeux contemplait une flamme. Il n'avait pas vu l'énergumène s'approcher. Une Ombre à tout les coups. La voix le confirma. Le seigneur Argawaen en personne. IL laissa ainsi ses mains hors de portée de ses poignards. Et attendit la suite, passif, son regard allant vers dame Maellelian et Argawaen.

Il sourit de la situation, un combat entre la dame et le seigneur l'aurait ravi au plus haut point. Il se redressa légèrement contre le dossier de la chaise, la flamme toujours devant ses yeux.
Tiens Argawan, je vois que tu soignes toujours tes entrées !

Il attendit que la flamme s'éteigne et il se releva posant une main sur l'épaule du seigneur. Il rit.
Va calme toi ! Tu ne risque rien. C'est dame Maellelian, de l'Aile. Elle venait juste se rendre compte si ces villages étaient en de bonnes mains. Encore merci pour le feu... pourrais-tu allumer les cirfeux ? Ah et tu as oublié les verres, enfin si tu veux boire avec nous.

Il se tourna alors vers dame Maellelian.
Venez vous ne risquez rien. Il tapota sur ses poignards pour la rassurer.
Je vous présente le seigneur Argawaen.

- Du piquant ! Vous en avez fait l'expérience il me semble ! Le seigneur Hathaldir ne vous accompagne pas cette fois ?

Regardant le seigneur Delduwath :

- Merci pour les présentations, mais il se trouve que nous nous sommes déjà rencontrés, en la taverne de l'aile noire. Quant aux risques que j'encours, j'ai eu le loisir d'apprécier la grande agilité de ce seigneur.

Elle eut un petit sourire en coin en se remémorant la scène ou elle s'était retrouvée à califourchon sur le ventre du chef des ombres et failli éclater de rire en se rappelant de sa "chevauchée fantastique". Maellelian s'adressa de nouveau à Argawaen.

- Vous n'êtes pas venu à chevak ? Pourtant, il me semble que votre façon de monter est fort originale !

Elle se rassit, pris son verre et cette fois, le but d'un trait. Puis le posa sur la petite table en le retournant, indiquant ainsi qu'elle ne souhaitait pas être resservie. Elle laissait cependant sa main posée sur sa dague, même si le seigneur Delduwath s'était voulu rassurant, elle préférait prévenir les gestes du kidnapeur maladroit.

Argawaen n,avait pas reconnu la dame sur le coup. Mais suite au présentation de deldu et au remarquer de mae, il la replaca.

Ha oui.... pardonner moi je vous avez pas reconnu. Vous étiez cet fille pour qui hathaldir avait le béguin...

il se rattrapa

Moui bon pas seulement ca vous etes aussi la chef de l,aile noire, avec qui nous sommes en conflit si je ne m'abuse.

Vous venez pour affaire ou????

Toujours aussi goujat, Le seigneur Argawaen feignit de ne pas la reconnaitre.

- Je suis ici pour repérer les terres que je vais me faire un plaisir de vous prendre !

Elle décida de ne pas faire d'autres commentaires sur la tentative lamentable de cet homme pour l'enlever. De plus, le verre qu'elle avait bu cul sec commençait à faire effet et la dame était moins sure de ses gestes. Heureusement qu'elle était assise, ainsi, aucun signe extérieur ne pouvais montrer cet état des choses.

Il s'assit un regard en coin. La dame et le seigneur s'envoyaient des piques. Ainsi, ils se connaissaient. Hathaldir aurait donc souhaité l'enlever, avec l'aide d'Argawaen.
Comme la dame avait retourné son verre il but directement une gorgée dans la bouteille.

Il appréciait la joute verbale.

Il tendit la bouteille à Argawaen.

Allez viens prends place avec nous ! Maintenant que l'endroit revit... tu ne vas pas nous chasser.

Il fit un vague geste vers la taverne.
Puis il se tourna vers dame Maellelian.

Réellement vous espérer reprendre nos terres ? Je peux vous assurer qu'elles se trouvent entre de bonne main.
Par contre, je regrette que nous n'ayons pas encore croiser le fer. Quelle est donc votre arme favorite ?

Le seigneur Delduwath s'était rassit et semblait se délecter des paroles de son ami et de la dame. Comprenant que Maellelian ne boirait plus, il prit sa boisson directement à la bouteille.

- Bien sur que je compte reprendre des terres ! Pensez-vous réellement que je les laisserais entre vos mains ? Je ne doute pas des bons soins que vous leur apportez, mais comme on dit, on est jamais mieux servi que par sois même...
Quant à mon arme favorite, il s'agit de la dague ou de l'arc. Deux armes légères. la dague peut se cacher facilement et être utilisée en combat rapproché, elle est aussi très maniable. L'arc, je l'utilise pour des cibles plus lointaines.

En disant ces mots, elle se leva afin de présenter sa dague, qui avait été conçue et fabriquée par un maitre armurier de son village d'enfance, au seigneur Delduwath. Malheureusement, elle avait oublié à cet instant que l'alcool pouvait avoir des effets non souhaitables. Elle s'était levée d'un bond, sa tête s'était mise à tourner, ainsi que tout ce qu'il y avait autour d'elle. Elle perdit l'équilibre et se retrouva assise sur les genoux de son hôte !

Encore étourdie par la boisson qu'elle avait ingurgitée, elle leva les yeux sur le seigneur Argawaen, qui semblait réprimer un fou rire. Elle en devint rouge de honte, mais ne put pour autant se relever ! Ses jambes l'avaient trahie...

Dreky était sur le point de repartir sur le champ de bataille, que lorsqu'il s'apprêtait à monter sur son chevak, un messager arriva et lui remis un pli.
Il laissa sous-entendre que c'était urgent et qu'il émanait de dame maellelian.
Dreky décocha une bourse accrochée à sa ceinture et la remis au messager.

Observant le pli, il s'aperçut qu'il avait était fais dans la hâte et ce qu'il lit l'étonna encore plus.Dame maellelian lui demandait de la rejoindre à la taverne des ombres et c'était important...
Que pouvait-elle donc faire là-bas alors que les conflits grondent sur les terres des ailes.

Dreky monta sur son chevak, et s'adressant à son capitaine:

- Partez rejoindre nos troupes, une affaire urgente à traiter et je vous rejoins !
- Bien monseigneur !

Et Dreky partit en direction de la taverne, sur le chemin il pensait à son ami lacenaire qui était retourner chez les siens sous son nom d'ombres "delduwath" et cela lui ferait plaisir si il pouvait le croisé au hasard d'une route...
Celle-ci fut d'ailleurs longue mais sans grands dangers, et Dreky arriva sans encombres à destination.La nuit était tombée et la lune était pleine.Il pouvait constater que des ombres semblaient se déplacer à l'extérieur quand il reconnu l'une d'entre elle qui disparaissait subitement comme si elle venait de chuter...
Dreky sauta de chevak sans attendre qu'il soit à l'arrêt et arriva brusquement devant les ombres.
La porte était effondrée sur le sol, certainement dû au mauvais entretien de la taverne.La scène qu'il voyait le surprit sur le coup et devint comique.
Dreky pu reconnaitre dame maellelian sur les genoux de deldu et se tenant à côté d'eux, argawaen éclatant de rire...

- Ben je peux comprendre que la situation se devait d'être urgente et en même temps je m'aperçois que mon ami s'occupe de vous Dreky laissa un petit rire sortir de sa bouche et se rattrapa vite fait de peur de vexer dame maellelian et saluât les hôtes...
-Bien le bonsoir mes seigneurs ! Il se rapprocha doucement de dame maellelian et lui tendis sa main afin de la sortir de sa position plus que burlesque et comique à la fois.

- Laissons donc les genoux de ce seigneur ou je crois bien que si une ombre bien connue de lui, sortirait très certainement ses griffes en vous voyant ainsi... Dreky garda un œil sur argawaen qui se tenait derrière lui.Il avait appris en venant souvent ici qu'il ne fallait pas faire confiance à un ombre...

Dame Maellelian esquissa un mouvement brusque. Delduwath porta une main à son poignard, la guerre étant la guerre. Quand à son autre main, elle tenait encore la bouteille que le seigneur Argaqaen dédaignait apparememnt.

Le corps de la dame, après avoir avoir suivi une courbe montante s'affaissa soudain. Il la réceptionna le mieux qu'il pu mais certains dégâts collatéraux ne purent être évité. Ainsi une de ses mains atterrit sous la poittrine de la dame et surtout, Delduwath ne put éviter un mouvement de balancier de la bouteille. Une certaine quantité du liquide transparent se répandit alors sur le visage de la dame.

Plusieurs pensées lui vinrent à l'esprit. D'abord il put constater qu'il avait sauvé une bonne partie du breuvage. Cela le réjouissait. Puis il porta son regard sur la dame. Cela lui remémora dame Nyméria et ses pièges charnelles. Le seigneur Argawaen avait-il encore une fois enrôlé une dame pour mieux percer ses gardes ? Ou était-ce uniquement le seul moyen trouvé par dame Maellelian pour obtenir des faveurs ?

Il laissa ses yeux s'égarer dans ceux de dame Maellelian et sourit du trouble qu'il y lut.

Sa main libre remonta sur le visage de la dame et caressa une des joues. Il laissa un doigt s'imbiber du breuvage pour le porter à sa bouche.

Et bien, tout les moyens sont bons apparement pour arriver à ses fins....

Il allait profiter de la situation de manière plus radicale quand il entendit une voix l'apostropher. Il releva la tête. Le seigneur Dreky se trouvait face à eux.

Bonjour mon ami, heureux de te croiser à nouveau, hors des champs de bataille ! Mais tu arrives juste un peu trop tôt...

Il sourit et laissa le seigneur Dreky relever la dame. Il regarda le corps quitter le sien en laissant son regard s'attarder sur les formes généreuses.

Oui, dame Nienor est très expéditive en la matière !

Il tendit la bouteille vers le seigneur Dreky.

Alors vous aussi vous vous inquiétez pour vos villages... Il porta un regard autour de lui... mais il n'y pas d'Ombresses ici ! A moins que ?... Il rit en regardant Argawaen dans les yeux.

Maellelian se sentait à la fois ridicule et humiliée. Ridicule d'avoir bu ce verre d'un coup, connaissant les effets que l'alcool auraient sur elle. Humiliée de se retrouvée sur les genoux du seigneur Delduwath, une de ses mains juste sous sa poitrine, de l'alcool plein le visage ! De plus, il semblait que l'ombre pensait que ce geste fut volontaire de sa part... La dame allait le rassurer sur ce point lorsque son ami Dreky arriva pour sauver la situation ! Il aida la jeune femme à se relever après avoir salué son ancien allié.

- Bonsoir Dreky, tu arrives juste au bon moment ! Elle sourit afin de cacher son trouble. Puis se tournant vers le seigneur Delduwath. Dame Nienor n'a rien à craindre de moi vous concernant, inutile qu'elle sorte ses griffes.

Encore au bras de son ami afin de tenir debout, Maellelian prit la sage décision de se faire escorter jusqu'à son siège. Ainsi, elle ne commettrait pas de nouvelle maladresse.

(Dsl pour le retard.. d'un autre côté pas évident de répondre quand certains protagoniste ne sont plus là)

Un silence de m... s'abattit sur la tablée.
Le seigneur Dreky étant affairé à s'occuper de dame Maellelian, il ne vit pas la bouteille tendue.

Delduwath haussa les épaules et regarda du coin de l'oeil le seigneur Argawaen. Il porta la bouteille à sa bouche et vida d'un trait son contenu. Il la reposa bruyamment sur la table, histoire de faire du bruit !

Il regarda vers dame Maellelian et sortit d'une de ses poches une étoffe d'un blanc éclatant.
- Tenez ! Essuyez-vous !

Il sourit.
- Bon, la bouteille est vide... je vais aller chercher un baril... Vous ferez attention cette fois j'espère ?

Il poussa sa chaise dans l'intention de se lever. il resta un moment immobile puis il ajouta à l'attention de dame Maellelian

- Si vous voulez faire une toilette, l'auberge conserve des salles d'eau à l'étage. Si vous le desirez, je vais regarder dans quel état elles se trouvent.... ou peut-être que le seigneur Argawaen aura la bonté de vous prêter l'usage de son bureau et de sa pièce attenante, ajouta-t-il en regardant ce dernier.

Le seigneur Delduwath, visiblement peiné de voir sa bouteille vide décida de retourner dans la taverne afin d'y trouver un baril cette fois. Il proposa à la dame de jeter un œil sur les salles d'eau de l'étage. Etant donnée la vétusté des lieux, elle avait de très gros doutes sur l'état de ces points d'eau. Mais elle accepta la proposition du seigneur, ne savait-on jamais. Il discouru ensuite sur la bonté du chef des ombres afin qu'il la laisse utiliser la pièce attenante à son bureau. Malheureusement, Argawaen ne réagissant pas, Maellelian devait se contenter dans un premier temps de l'étoffe que Delduwath lui tendait.

- Je vous remercie de votre bonté mon cher... Je veux bien que vous jetiez un œil sur les salles d'eau dont vous me parlez.

Tout en s'essuyant le visage, elle s'installa tant bien que mal dans sa chaise pour ne plus en bouger jusqu'à ce que les effets de l'alcool passent.

Delduwath s'introduisit de nouveau dans la taverne qui menaçait de s'écrouler, y resta un certain temps, si bien que la dame commençait à se demander si le seigneur n'était pas tombé dans le baril qu'il était sensé ramener. Les deux hommes encore présents ne semblaient pas s'en inquiéter le moins du monde, ils semblaient même être "ailleurs", comme s'ils avaient laissé leurs pensées vagabonder très très loin de la taverne des ombres.