L'auberge

Depuis qu'il s'était endormi, Thranduil rêvait de belles batailles, d'actes héoïques, de combats, etc... cependant son rêve fut très rapidement interrompu par quelque chose, ou plutot par quelqu'un qui lui remuait l'épaule. Quand il ouvrit difficlement un oeil, il vit Kiarra lui parler près de lui :

- Descendre... eau ... murmura t-il à moitier endormi

Thranduil ne savait pas s'il était dans un nouveau rêve ou si c'était la réalité, il préféra pencher sur la première possibilité et referma les yeux et s'endormit de nouveau.

Thranduil semblait fort peu réveillé et fort peu prompt à répondre à la demande de Kiarra. Pour lui simplifier la vie, Qadehar prit les choses en mains ... enfin Thrnaduil en main ... elle le tira par les bras alors que Kiarra s'atelait déjà à lui prendre les pieds.

Elles montèrent ainsi l'étage avec quelques difficultés ... baladèrent le seigner pour trouver enfin la salle dans laquelle il avait apporté de l'eau. Celle ci avait un peu refroidit entre temps et elles le jettèrent sans ménagement.

Un plouf sonore résonna dans l'auberge. Satisfaite d'elle même Qadehar dit :

"Voilà, prêt pour le ménage !"

"Eh bien voilà ... il n'y a plus qu'à frotter" dit en avec un regard compatissant...

"Pour ma part, je vais aller me laver dans la rivière et je viendrais vous aider juste après (quand ce sera fini). Amusez vous bien"

Kiarra regarda l'eau sur le sol et les balais. Qadehar parti se baigner, elle faillit protester puis se trouva une autre bonne idée à faire. Elle s'assit sur un banc et s'étira.

Bon, c'est pas tout, mais ça m'a super fatiguée tous ça. A vous de bosser un peu seigneur Thranduil.

Thranduil regreta rapidement d'avoir choisi la première solution, et non la deuxième. En effet, Qadehar et Kiarra l'avaient monté à l'étage et balancé dans l'un des deux bains. Au contact avec l'eau, Thranduil oublia sa bataille et se reveilla en sursaut. L'eau était tiède, mais agréable. Dans d'autres circonstances, il serait très bien resté dans ce bain, mais dans celle là... il préférait sortir. Il sortit donc, et parcoura quelques chambres afin de trouver des habits secs. Il se changea les rejoignit dans la salle principale.
Elles avaient déjà sorti les serpillères et balais. Il les regarda avec stupefaction. Comment osaient-elle agir ainsi ? Et par dessus le marché, elles ne prendraient pas les bains qu'il avait préparé ! Se moquaient-elle encore de lui ? il en avait bien l'impression :

- Vous baignez dehors ? vous rigolez n'est-ce pas ? vous me faites marcher ? dit-il interloqué

Le comble du comble fut lorsque Kiarra lui demanda de laver la salle :

- Vous êtes fatiguée ? mais vous n'avez rien fait ! et je vous signale que je dormais ! ce n'est pas une façon de traiter un jeune homme dit-il d'un ton pathétique et ironique.

Qadehar qui était partie se rafraichir à la rivière, délaissant le bain préparé par le Sieur Thranduil, venait de revenir.

Thranduil et Kiarra semblaient être en pleine scène de ménage. Décidement, cela commençait bien. Elle avait toujours son sourire de ces jurs où elle préparait un mauvais coups sur ces lèvres ...

"Bon et bien ... puisque vous n'arrivez pas à vous mettre d'accord, moi je dis que vous n'avez rien fait ni l'un, ni l'autre ... que Kiarra prend le balai pendant que Thranduil manie la loque."

Elle alla chercher la dernière gazette et s'installa confortablement dans un fauteuil.

"Moi, je fais l'arbitre".

Kiarra pris le balais que lui tendait Qadehar.

Trop usé, déclara-t-elle en le jetant dans la cheminé. Il servirais à rien. Le seigneur ombre se débrouilleras bien seul avec sa "loque". Et si tu veux, l'arbitrais, amuse toi, je suis enfermée depuis trop longtemps, je vais prendre l'air, et voir si les environs sont aussi accueillant que cette auberge. A plus tard.

Sans même attendre de réponse, et de peur surtout que Qadehar utilise un subterfuge pour faire revenir le balais des flammes, elle sortit vite.

Thranduil n'en croyait pas ses yeux : Qadehar, assise sur un fauteil, se commençait à lire un journal, et Kiarra, quand à elle, jeta un balais dans la cheminé en pretextant qu'il était usé, puis sortit en trouvant un nouveau pretexte (encore une fois léger). Voyant les choses arriver, Thranduil se déroba :

- J'ai une bataille à mener ! Je dois donc vous laisser, au plaisir de vous revoir !

Il se faufila vers la porte et sortit avant Kiarra sans se retourner.

"j'avais eu fort à faire en cité neutre où les affaires allaient bon train, mais il fut temps pour moi de retourner dans mes cités.
Le voyage serait long et je prevoyais donc de quoi manger et boire en
le mettant dans des besaces accrochées à mon chevak.
Jetant un dernier coup d'oeil sur la cité neutre, monta sur mon chevak
et pris la direction de Babylone.

Le chemin était sinueux et escarpé, aprés avoir camper prés d'un vieux chêne, Dreky repris la route.Celle-ci était encore longue et il décida qu'a
mi-chemin il s'arreterait à l'auberge des ombres en espérant avoir un
meilleur acceuil que la derniére fois...
Aprés deux journées de chevak, les batisses des ombres étaient à l'horizon.Dreky se dirigea tout droit vers l'auberge.
Il accrocha son chevak à un poteau et pris une de ses besaces contenant des vivres et de la boisson.
En poussant la grosse porte en chêne, qui devenait de plus en plus dure à ouvrir avec le temps, une forte odeur lui arriva jusqu'aux narines, forte désagréable.
Le peu de lumiére laisser entrevoir que l'auberge était déserte comme à son habitude quand tout à coup ses yeux se portérent vers le sol où un corps semblait inanimé.
Dreky se précipita dans sa direction et s'agenouilla juste à côté, de par ses habits, il compris que c'était une dame et elle semblait endormie certainement fatiguée par un long voyage..."

-gente dame!! lui dis-je en lui tapotant sur l'épaule ce n'est pas l'endroit idéal pour dormir.lui disant doucement pour ne pas la brusquer.
Aucuns signes de reveil, je posa ma besace à terre, regarda aux alentours.personne!!je pris la gente dame dans les bras et la souleva en me relevant, je regardai à droite et à gauche afin de lui trouver un endroit plus adéquat mais rien ne semblait propice à cela.
Tout semblait sale et humide au sol comme si quelqu'un avait jeté une grosse bassine d'eau sans vraiment s'être occuper du ménage.
Dreky décida de la monter à l'étage afin de la mettre dans une chambre avec un bon lit, ce qu'il fit aprés avoir enfin trouver ce qu'il cherchait.
Il la déposa doucement dans le lit, sortit de la chambre en prenant bien soin de ne pas faire de bruit et redescendit dans la salle.
Dreky alla rammasser sa besace et s'installa dans un coin du bar prés de la cheminée afin de se restaurer quelque peu, il sortit quelques victuailles ainsi qu'une bonne bouteille, attrapa derriére le bar un verre à la propreté douteuse, il l'essuya et se servit.
Il s'adossat sur sa chaise et profitait de la chaleur du feu pour se réchauffer et boire son verre tranquillement...

Kiarra rentra d'une courte promenade et fut surprise de voir un homme deja installait là. C'était la troisième personne vivante a passé ici, finalement on ne pourrait bientôt plus dire que l'endroit était inhabité.

Bonjour seigneur. Êtes vous aussi l'un de ses ombres, aussi fantomatiques que leur nom ?

Ayant pris quelques habitudes, elle se servit un verre aussi.

Dreky vit une dame entrer dans l'auberge, à voir son regard, elle
était surprise de le voir ici...

- non point de cela, je suis de Babylone, et étant sur le chemin du retour, j'en profite pour faire une halte chez les ombres.
Mais allez-y faites comme chez vous, n'attendez pas qu'on vous serve sinon vous auriez le temps de mourir de soif ou de faim.

Je suis le seigneur Dreky, et vous? il me semble ne pas avoir entendu votre nom!Vous n'êtes pas une ombre? Je ne vous ai jamais vu ici.
C'est la premiére fois que vous venez chez les ombres?

Dreky finissa son verre d'une traite et s'en reservis un autre et tendit
la bouteille vers la gente dame...Puis-je vous servir? C'est un cru de trés bonne qualité.

Lady Suriméide, reposée après sa longue nuit de sommeil, se réveilla. Elle ne reconnaissait pas la pièce dans laquelle elle se trouvait -sans doute s'était elle assoupie dans l'auberge, quelqu'un avait dû la porter jusque ici. Elle se leva et se dirigea evrs la bassine sur la commode. Dans le reflet de l'eau, elle vit que ses yeux étaient restés rouges tant elle avait pleuré. Elle plongea un linge dans l'eau et ne put réprimer un frisson n au contact de l'eau froide au contact de sa peau. Doucement, elle passa le tissu humide sur ses yeux pour faire disparaître les marques laissées par les larmes puis, elle prit son sac et en sortit une tenue propre. Elle voulait faire bonne impression à ses hôtes alors elle déplia soigneusement le vêtement: une longue robe claires aux reflets bleutés. Elle l'enfila. "une bonne affaire", pensa-t-elle, cela lui allait à la perfection: mettant en valeur sa silhouette svelte tout en lui permettant à ses ailes frêles de s'épanouir de part et d'autre de son dos. C'était la première fois à sa connaissance qu'un représentant de son peuple s'éloignait si loin des frontières. Pourvu qu'elle ne commette aucun impair! Elle saisit la poignée de la porte de ses longs doigts délicats, la baissa puis se dirigea d'un pas lent et déterminé vers la grande salle de l'auberge.

Contrairement à la veille, la salle était éclairée par de nombreuses bougies et un couple semblait entretenir une discussion enflammée autour d'une bouteille d'un breuvage de bonne qualité.

"Bonjour", dit la Princesse avec un léger accent -bien qu'elle l'apprenait depuis sa plus tendre enfance, le langage humain lui posait toujours des problèmes de prononciation-, "je m'appelle Suriméide". "Puis-je me joindre à vous?"

Babylone ? Ce nom aussi lui était inconnu, mais il fallait dire qu'elle ne connaissait encore pas grand chose de ces contrées trop éloignées de chez elle.

Non, je ne suis pas une ombre non plus. Pour l'instant je n'ai ai rencontré que deux, une qui a l'air d'être nouveau et au caractère spéciale. Et un autre qui a fait un passage très court et furtifs. Ils semblent vraiment bien porter leurs noms en tout cas.
Je me nomme Kiarra et vient de terre bien plus au sud,et je suis ici... parce que c'est une auberge déserte qui c'est trouver sur la route.

Elle eu juste le temps d'accepter le verre que le seigneur Dreky lui proposait que deja une nouvelle arrivante descendait. Elle fut étonnée de ne pas l'avoir vu monter a l'étage mais qu'importe. C'était peut être une ombre qui s'était téléporter jusque là... Elle s'adressa a eux avec un accent que Kiarra n'avait encore jamais entendu, normal vu qu'elle n'en était qu'au début de son voyage.

Bien sur que vous pouvez venir, Surimeide. C'est un drôle de nom ? Il ressemble a un plat de chez nous composé de reste de crabe mis en bouilli a laquelle on donne une couleur blanche et orange pour lui donner l'air appétissant. Le surimi, vous connaissez ?

Puis se disant qu'elle devenait trop bavarde et que sa remarque pourrait peut être vexer la dame, après tout, on ne choisit pas son prénom, ses parents étaient les seuls fautifs, elle la questionna plus gentiment.

Vous êtes de la région ?

La dame inconnue de la veille avait fais son apparition, elle
avait l'air d'aller beaucoup mieux que quand je l'avais trouver
dans l'auberge.
Elle se présenta comme dame surimeide et parlait avec un léger accent
que dreky n'avait jamais entendu.
Il faut dire qu'en général, il ne fréquente que des tavernes remplies de
personnes ne pensant qu'a boire, manger et se disputer par moment aussi...

La nouvelle venue se présenta et se nommait kiarra, bien jolie nom pour
une dame qui apparemment avait l'air de ne pas se laisser faire...

- Enchanté dame kiarra et se tournant vers dame surimeide
heureux de vous revoir dame surimeide, bien sûr que vous pouvez
venir.
Je vois que l'auberge n'est pas aussi déserte que cela!!

Voyant les regards langoureux et passionnés que la nouvelle venue -"Qadehar", l'avait appelée Lady Kiarra- lançait à son interlocuteur, Lady Suriméide laissa à celui-ci le soin d'aller saluer Lady Qadehar comme il se devait, voire plus si affinités.

Puis elle s'enquit de rejoindre Lady Kiarra. "Le bonjour à vous, ô Princesse Vénérée", ironisa-t-elle. "Je constate que vous êtes familiarisée avec une des crétures qui peuples mon pays. Le crabe ou sùirimeis, tel que nous l'appelons, est un être vénéré dans ma culture. Un culte lui est même voué et toutes les dynasties l'honorent en nommant leur héritière de son nom: Suriméide; ce faisant, elles lui accordent également la force destructrice de Sùirimeis".

Elle ajouta : "je pourrais vous en faire une démonstration, mais je crains que les murs cette agréable taverne n'y résiste pas ; qui peut bien posséder un endroit pareil?".

HRP : mot à Suriméide ... tu ne peux pas réagir à la place des autres en RP... et où tu as entendu mon nom ? je n'ai pas été présentée

Kiarra écouta sagement et presque attentivement le discours de Suriméide, si tous les gens de son peuple était comme elle, alors ils avaient drôlement bien choisi leur emblème. Leur esprit semblait marcher au moins autant de travers qu'un crabe. Puis se souvenant que toutes les différences devaient être acceptées et respectées dans le monde, elle sourit poliment à la fin de son histoire, pour sa démonstration, elle ne se mouillait pas trop, n'importe qui aurait pu finir de faire tomber cette auberge en ruine.

Je suppose, vu que vous vénérait les crabes, que vous venez d'un pays en bord de mer ? Où est-ce donc ?

Après tout, si elle devait plus tard continuer son voyage elle ferais bien de recenser les endroit où ne pas aller...

Qadehar qui était toujours assise dans son fauteuil regardait la scène avec amusement. La nouvelle venue qui semblait porter un nom bien étrange l'avait apostrofé d'une manière ... qu'elle n'appréciait guère. Elle avait donc décidé de l'ignorer.

Elle s'était levée, avait été chercher le livre posé sur le rebord de la cheminée et avait commencé à le lire. L'histoire semblait étrange et écrite en vers. Elle n'avait jamais eu la patience d'apprécier cette écriture qui sonnait faux à ses oreilles. Mais comme elle n'avait rien à faire d'autre, elle lu néanmoins quelques pages du recueil.

C'était vraiment ennuyeux et elle ne comprenait pas que l'on puisse comparer l'amour à un oiseau, la haine à une fourmi ... Elle se demandait comment les gens pouvaient lire un truc pareil. Elle jeta le livre sur la table devant elle. Celui ci glissa et retomba par terre.

"Tant pis" soupira t elle.

Tout à coup un oiseau arriva et s'écrasa contre la fenêtre. A première vue, ce devait être une buse. Personne ne semblait l'avoir remarqué.

Qadehar souriait, elle aurait reconnu ce rapace entre mille et alla ouvrir la fenêtre. Il portait un message à la patte qu'elle décrocha et lu. Son sourire s'élargit de plus en plus.

Elle froissa le message qu'elle jeta par terre et sortie en courant en disant juste :

"Désolée de partir si vite, de toute façon, nous ne nous connaissions pas ... Excuse moi Kiarra, mais il semblerait que le travail m'appelle"

Elle arriva à la porte regarda autour d'elle et apperçu un chevak.

"J'empreinte aussi ce chevak, j'essayerai de le ramener, si je n'ai pas faim en route"

Sur ce, elle monta rapidement dessus, avant d'attendre la réponse et partie au petit galop.

Kiarra ne réagit même pas au brusque départ de Qadehar, habituée à ses fantaisies. La propriétaire du cheval ne se fit pas remarquer de suite, trop tard, il venait deja de perdre sa monture.
Le seigneur ombre, deja venu plus tôt. Il entra, et en les voyant, maqua de repartir.

Seigneur Thrandul, Thrandil, enfin, l'ombre. Venez donc chez vous, n'ayez pas peur. Il y a ici une invité qui rêve de rencontrer les "ombres". Elle a une vénération bizarre pour les crabes, mais semble plutôt normal sinon.